Daffodils (Huub de Lange): Difference between revisions
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:Les vagues dansaient à leurs côtés ; mais | :Les vagues dansaient à leurs côtés ; mais | ||
Elles surpassaient les vagues étincelantes en allégresse : | :Elles surpassaient les vagues étincelantes en allégresse : | ||
Un poète ne pouvait qu’être gai, | :Un poète ne pouvait qu’être gai, | ||
En une telle compagnie : | :En une telle compagnie : | ||
Je les contemplais, les contemplais mais pensais peu | :Je les contemplais, les contemplais mais pensais peu | ||
Au présent qu’elles m’apportaient : | :Au présent qu’elles m’apportaient : | ||
Car souvent, quand je m’allonge dans mon lit, | :Car souvent, quand je m’allonge dans mon lit, | ||
L’esprit rêveur ou pensif, | :L’esprit rêveur ou pensif, | ||
Elles viennent illuminer ma vie intérieure | :Elles viennent illuminer ma vie intérieure | ||
Qui est la béatitude de la solitude ; | :Qui est la béatitude de la solitude ; | ||
Et mon cœur alors, s’emplit de plaisir | :Et mon cœur alors, s’emplit de plaisir | ||
Et danse avec les jonquilles. | :Et danse avec les jonquilles. | ||
Revision as of 01:56, 14 April 2008
Music files
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CPDL #14826:
- Editor: Huub de Lange (added 2007-09-05). Score information: Unknown, 12 pages, kbytes Copyright: Personal
General Information
Title: Daffodils
Composer: Huub de Lange
Number of voices: 4vv Voicing: SATB
Genre: Secular, Partsongs
Language: English
Instruments: a cappella
Published: 2007
Description: Text: William Wordsworth (1770-1850)
External websites:
Original text and translations
English text
I wandered lonely as a cloud
That floats on high o'er vales and hills,
When all at once I saw a crowd,
A host, of golden daffodils;
Beside the lake, beneath the trees,
Fluttering and dancing in the breeze.
Continuous as the stars that shine
And twinkle on the milky way,
They stretched in never-ending line
Along the margin of a bay:
Ten thousand saw I at a glance,
Tossing their heads in sprightly dance.
The waves beside them danced; but they
Out-did the sparkling waves in glee:
A poet could not but be gay,
In such a jocund company:
I gazed--and gazed--but little thought
What wealth the show to me had brought:
For oft, when on my couch I lie
In vacant or in pensive mood,
They flash upon that inward eye
Which is the bliss of solitude;
And then my heart with pleasure fills,
And dances with the daffodils.
William Wordsworth
LES JONQUILLES
- J’errais solitaire comme un nuage
- Qui flotte au-dessus des vallées et des monts,
- Quand tout-à-coup je vis une nuée,
- Une foule de jonquilles dorées ;
- À côté du lac, sous les branches,
- Battant des ailes et dansant dans la brise.
- Drues comme les étoiles qui brillent
- Et scintillent sur la Voie lactée,
- Elles s’étendaient en une ligne sans fin
- Le long du rivage d’une baie :
- J’en vis dix mille d’un coup d’œil,
- Agitant la tête en une danse enjouée.
- Les vagues dansaient à leurs côtés ; mais
- Elles surpassaient les vagues étincelantes en allégresse :
- Un poète ne pouvait qu’être gai,
- En une telle compagnie :
- Je les contemplais, les contemplais mais pensais peu
- Au présent qu’elles m’apportaient :
- Car souvent, quand je m’allonge dans mon lit,
- L’esprit rêveur ou pensif,
- Elles viennent illuminer ma vie intérieure
- Qui est la béatitude de la solitude ;
- Et mon cœur alors, s’emplit de plaisir
- Et danse avec les jonquilles.